Pour la première fois, une expérience immersive déambulatoire complète a été développée à partir d’œuvres initialement conçues pour les casques de réalité virtuelle. Il s’agit d’une véritable prouesse technologique réalisée sous la direction de l’équipe d’OASIS immersion, en collaboration avec quelques-uns des meilleurs talents en réalité virtuelle à l’échelle internationale. Au cœur du projet, huit récits réunis dans une expérience collective où le courage et l’empathie seront les thèmes centraux. 

« OASIS immersion propose un plongeon au cœur de l’existence humaine, ses drames et ses défis, sa beauté et sa sensibilité. »
La Presse

« Je dois vous avouer, oui, j’ai eu des larmes aux yeux […] c’est touchant, c’est percutant, c’est vraiment immersif »
Salut Bonjour!

« Transformé : la nouvelle expérience OASIS immersion présentée au Palais des Congrès de Montréal porte bien son nom, car il est difficile de ne pas en ressortir transformé. »
Journal de Montréal

Galerie Portail : ces défis qui nous font grandir

Cette première galerie expose le visiteur au côté lumineux de l’adversité, à travers deux histoires contemporaines fortes.

On the Morning You Wake

France, Royaume-Uni, États-Unis

On the Morning You Wake est un documentaire immersif nouveau genre relatant les 38 minutes de terreur vécues par les citoyens hawaïens à la suite d’une alerte leur annonçant qu’un missile nucléaire allait les frapper. À l’aide de faits réels et d’expériences personnelles, le visiteur est propulsé au cœur de cet événement perturbant, témoignant du chaos qui a bouleversé la population. Cet incident amorça une prise de conscience sur la fragilité de la condition humaine et d’écosystèmes qui pourraient être détruits en un claquement de doigts. On the Morning You Wake nous fait réfléchir à notre compréhension de la menace nucléaire, exposant du même coup les traces que cette expérience laissa sur toute une communauté.

Par Mike Brett, Steve Jamison, Arnaud Colinard et Pierre Zandrowicz

oeuvre On the morning you wakw
oeuvre vestige

Vestige

France, Royaume-Uni, États-Unis

C’est dans le cadre d’un travail de recherche sur le deuil que l’auteur Aaron Bradbury a rencontré Lisa, qui venait de perdre son mari Erik six mois auparavant. Erik était l’amour de sa vie, jusqu’à ce que la mort vienne brutalement les séparer. Au sein d’un vide abyssal, des fragments de souvenirs passés apparaissent, retraçant leur vie commune jusqu’au choc de la mort tragique d’Erik. Conçue grâce aux témoignages recueillis lors d’échanges téléphoniques entre Lisa et Aaron Bradbury, Vestige guide le visiteur dans la traversée du deuil, de la rencontre amoureuse à cette rupture soudaine, dans un univers visuel et narratif à la fois sobre et riche. Ce documentaire émouvant offre une perspective courageuse et lumineuse sur le deuil et l’importance de préserver la mémoire.

Par Aaron Bradbury

Galerie Téléporteur : aux croisements des territoires

La deuxième galerie est un voyage de Cleveland à Tokyo en passant par Le Cap, explorant ces liens qui unissent.

Tokyo Light Odyssey

Japon

Tokyo Light Odyssey est une œuvre fascinante qui nous révèle subtilement la solitude et le sentiment d’isolement dans le contexte d’une mégapole. Ce film immersif est une méditation dynamique utilisant la force des images et du son pour jeter un regard légèrement surréaliste sur des lieux et des situations typiques de la ville de Tokyo. Nous savons bien que vivre ensemble, en société, ne signifie pas nécessairement que nous entretenions des liens intimes les uns avec les autres. Que ce soit dans les transports en commun, les grands immeubles ou les pièces exiguës, nous ressentons cette solitude parmi la foule. Cette œuvre nous rappelle combien il peut être difficile de trouver de l’empathie et de ressentir une connexion humaine dans notre monde moderne.

Par WOW

oeuvre Tokyo Light Odyssey
oeuvre container

Container

Afrique du Sud

Container est une œuvre saisissante inspirée du naufrage d’un navire d’esclaves au large des côtes du Cap, en Afrique du Sud, en 1794. L’esclavagisme est souvent imaginé à tort en tant qu’écho d’un passé douloureux. Cette pratique est pourtant bien contemporaine dans ses multiples facettes liées à la servitude économique des pays en voie de développement, qui s’épuisent à la confection de produits de toutes sortes pour le marché mondial. Le choix du « conteneur » est le symbole suprême des échanges commerciaux qui subviennent aux besoins de tous les pays. Il illustre parfaitement la manière dont les gens sont devenus la définition même de l’esclavage, étant réduits à leur tour au statut de simples produits. Cette œuvre fait allusion à l’historique de ce phénomène, dénonçant au passage un fléau auquel nous participons tous d’une certaine façon, de près ou de loin, et qui doit s’intégrer à nos débats de société.

Par Meghna Singh et Simon Wood 

Ferenj

Éthiopie, États-Unis

Les métissages culturels sont exponentiels. Ferenj propose sur ce sujet un mémoire immersif intimiste hautement créatif, sous la forme d’un dialogue visuel pointilliste accompagné d’une exquise bande sonore. La réflexion que nous offre l’auteure américano-éthiopienne renferme quelques anecdotes familiales marquantes de sa jeunesse et met en lumière le défi que sont appelés à relever tous ceux qui nagent entre deux cultures distinctes. L’œuvre crée un composite du réel et sa reconstitution en fragments numériques nous fait voyager de Cleveland à Addis-Ababa, à travers des nuages de particules portées par une voix et une musique qui nous enveloppent d’une grande chaleur mélancolique. Nous sommes ainsi témoins d’une prise de conscience identitaire et d’une transition paisible vers un sentiment d’appartenance patriotique inédite et hybride.

Par Ainslee Alem Robson

oeuvre Ferenj

Galerie Panorama : vers des perspectives renouvelées

La dernière galerie est une plongée dans des univers fascinants, évoquant l’acceptation et la gratitude comme agent de transformation.

oeuvre Goliath

Goliath

Royaume-Uni, France

Goliath est sans contredit l’une des œuvres les plus créatives à émerger du monde de la RV et de l’immersion. À travers le parcours d’un gamer, elle aborde le sujet encore trop tabou de la schizophrénie et des problèmes liés aux troubles psychiatriques, tout en exposant l’isolement vécu dans les milieux institutionnels. Cette expérience imaginative fait appel aux codes visuels des jeux vidéo pour illustrer la conversion d’une solitude en un réconfort trouvé dans le giron d’une communauté de gamers en ligne, où les préjugés n’existent pas. L’œuvre nous catapulte dans les nombreuses réalités de Goliath et combine des dialogues émouvants, des visuels hypnotiques et des interactions ludiques. Le récit prouve hors de tout doute l’universalité de son message de résilience pour tous ceux qui se sentent exclus du fait de leur différence.

Par Barry Gene Murphy et May Abdalla

Notes on Blindness

France, Royaume-Uni

Notes on Blindness invite le visiteur à suivre le parcours de John Hull, un homme ayant graduellement perdu la vue en 1983. Conçue à partir d’enregistrements audio originaux, dans lesquels John Hull a recueilli ses observations et sentiments, Notes on Blindness utilise le pouvoir de l’immersion et de la spatialisation sonore pour nous transposer dans sa nouvelle réalité. Témoin de son cheminement, chaque son et chaque texture deviennent une source de fascination et de redécouverte. Notes on Blindness est une ode aux sens et à la force de l’esprit humain, un hommage au courage dans l’adversité. « La vie ce n’est pas de voir, c’est d’aimer », nous rappelle John Hull.

Par Arnaud Colinart, Amaury La Burthe, Peter Middleton et James Spinney

oeuvre Notes on blindness
oeuvre conscious existence

Conscious Existence

Allemagne

C’est à un voyage dans un univers visuel électrisant que nous convie Conscious Existence, une œuvre qui célèbre le pouvoir de l’émerveillement. Nous sommes de plus en plus conscients que la perspective adoptée par rapport à l’existence peut profondément altérer l’expérience vécue. Les fausses priorités, ou la peur d’oser ressentir et d’aller vers ce qui nous est bénéfique, sont autant d’entraves à notre bien-être. Dans cette omniscience qui nous fait réfléchir et découvrir les beautés du monde, l’œuvre passe successivement du gigantesque au microscopique, de l’immensité des spectaculaires montagnes enneigées aux infimes mouvements frénétiques des molécules qui forment le vivant. On nous rappelle ainsi que c’est en transformant notre regard sur le monde que celui-ci se révèle dans toute sa splendeur et que le pouvoir de se laisser émerveiller par les choses simples peut devenir une immense source d’énergie et d’inspiration.

Par Marc Zimmermann