Un refuge sensoriel

Dans un monde en perpétuelle effervescence, où l’incertitude et la frénésie s’immiscent dans chaque instant, OASIS immersion se veut une parenthèse lumineuse, une échappée où l’art redonne un souffle à nos perceptions. Depuis nos débuts, cette quête d’émerveillement et de reconnexion guide notre vision et façonne notre programmation.

L’actualité confirme constamment notre raison d’être. L’idée d’offrir une forme d’antidote aux actuelles secousses politiques, économiques et sociales en proposant un périple à travers certaines de nos œuvres les plus marquantes s’est impose d’elle-même.

apensanteur, un reflet de notre vision
de l’immersion

C’est ainsi que quatre ans après notre ouverture officielle, le projet apesanteur a pris forme.

Cette exposition est un hommage à tous les artisans du Québec, du Canada et d’ailleurs, qui ont insufflé leur talent et leur vision pour donner vie à ce refuge sensoriel, un lieu où l’art et la technologie s’unissent pour suspendre le temps. Pour transporter.

Explorez des oeuvres résonnantes et actuelles. Elles incarnent notre vision du médium immersif comme un vecteur de connexion, un langage universel qui invite à ralentir, ressentir et progresser, une émotion à la fois.

GALERIE 1

Ces phares dont je me souviens

Loin d’être une simple exploration visuelle, OASIS immersion est née d’une volonté de créer un dialogue avec les grandes tendances, les transformations sociales, culturelles et humaines de notre époque. Notre arrivée dans le paysage culturel en plein cœur d’une crise sans précédent nous offrait une occasion toute singulière de définir le « territoire OASIS », en exploitant toute la puissance de l’immersion pour faire du bien, pour inspirer et pour s’ancrer dans l’air du temps.

Intitulé Ces phares dont je me souviens, cette première galerie combine des perspectives et des acteurs québécois qui se sont avérés des phares lumineux en cette période trouble; que ce soient les notes et la résilience d’Alexandra Stréliski, la détermination et l’humilité de David Saint-Jacques ou la réflexion de Sabrina Ratté sur notre rapport à la nature et à sa conservation.

Chacune de ces œuvres nous ramène à notre unicité et notre volonté à la défendre haut et fort.

GALERIE 2

Voyages voyages

Les œuvres immersives ont cette puissance unique : elles nous transportent, nous décentrent et nous plongent dans des univers parallèles, où le réel et l’imaginaire s’entrelacent pour mieux nous faire réfléchir. À travers des créations comme Horizon, Tokyo Light Odyssey, Quiet Pond et Journey, l’invitation au voyage prend une dimension introspective et sensorielle.

Tokyo Light Odyssey nous projette dans une mégapole effervescente, où les néons et le mouvement perpétuel traduisent l’ironie de la vie urbaine : un monde hyperconnecté où l’isolement reste paradoxalement omniprésent. Horizon, quant à lui, nous rappelle la force tranquille du lointain, ce point de fuite qui nous attire et nous apaise tout à la fois.

Dans Quiet Pond, le temps ralentit, invitant à sortir de sa zone de confort, à écouter le silence et à ressentir la puissance de la nature en contraste avec l’agitation quotidienne. Journey, enfin, nous guide dans un parcours lumineux, révélant cette lumière intérieure qui nous habite et qui ne demande qu’à être découverte.

Ces voyages ne sont pas que visuels, ce sont des expériences transformantes, des portes ouvertes sur d’autres réalités, des moments suspendus qui résonnent et restent. Parce qu’au fond, voyager, c’est aussi apprendre à voir autrement.

GALERIE 3

La renaissance en nous

On dit souvent qu’un des principaux attraits de l’immersion à la OASIS est de pouvoir déambuler à son rythme au cœur de récits visuels et sonores, et de sentir notre regard sur une œuvre se transformer selon notre position dans la galerie. Comme une renaissance. Et c’est essentiellement ce que les œuvres Recursives Reflections, Notes on Blindness, Suivre la note et New Land nous relayent comme perspective.

Recursives Reflections de Julius Horsthuis nous projette dans un univers fractal infini, où avancer signifie plonger dans l’inconnu, embrasser le changement et voir la beauté naître du chaos.

Notes on Blindness nous plonge dans un monde où la perception se transforme, où chaque son devient une boussole, une invitation à avancer autrement. Dans cette exploration sensorielle, le mouvement ne se fait pas avec les yeux, mais avec l’esprit, en repoussant les limites de l’invisible.

Avec Suivre la note, Alexandra Stréliski nous entraîne dans un voyage intérieur où l’épuisement laisse place à la renaissance. La musique devient souffle, l’élan fragile d’un corps fatigué qui retrouve peu à peu sa propre cadence, nous rappelant que le progrès n’est jamais une ligne droite, mais un enchevêtrement de doutes et de percées, une mélodie qui grandit en intensité jusqu’à une liberation lumineuse.

Enfin, New Land d’Alexandre Le Guillou nous invite à un exil intérieur et extérieur, une quête de renouveau où chaque pas, bien que lourd d’incertitude, mène vers une terre inconnue et prometteuse. C’est le chemin d’un futur à construire, où le départ devient le premier acte du possible.