On dit souvent qu’un des principaux attraits de l’immersion à la OASIS est de pouvoir déambuler à son rythme au cœur de récits visuels et sonores, et de sentir notre regard sur une œuvre se transformer selon notre position dans la galerie. Comme une renaissance. Et c’est essentiellement ce que les œuvres Recursives Reflections, Notes on Blindness, Suivre la note et New Land nous relayent comme perspective.
Recursives Reflections de Julius Horsthuis nous projette dans un univers fractal infini, où avancer signifie plonger dans l’inconnu, embrasser le changement et voir la beauté naître du chaos.
Notes on Blindness nous plonge dans un monde où la perception se transforme, où chaque son devient une boussole, une invitation à avancer autrement. Dans cette exploration sensorielle, le mouvement ne se fait pas avec les yeux, mais avec l’esprit, en repoussant les limites de l’invisible.
Avec Suivre la note, Alexandra Stréliski nous entraîne dans un voyage intérieur où l’épuisement laisse place à la renaissance. La musique devient souffle, l’élan fragile d’un corps fatigué qui retrouve peu à peu sa propre cadence, nous rappelant que le progrès n’est jamais une ligne droite, mais un enchevêtrement de doutes et de percées, une mélodie qui grandit en intensité jusqu’à une liberation lumineuse.
Enfin, New Land d’Alexandre Le Guillou nous invite à un exil intérieur et extérieur, une quête de renouveau où chaque pas, bien que lourd d’incertitude, mène vers une terre inconnue et prometteuse. C’est le chemin d’un futur à construire, où le départ devient le premier acte du possible.